Le dédale logistique de Voies Off, tant de scènes à investir ou construire, tant de matériel à installer, rend remarquable le fait que, à de petits retards près, les spectacles aient pu se suivre ou s’emboîter sans peine. Seul jusqu’ici la mise au point du plan d’éclairage, effectivement complexe, a bien retardé le début de la soirée de danse. Son dysfonctionnement a ensuite entraîné le recommencement de la deuxième partie.
Le spectacle a commencé avec l’Atelier danse du Lycée Nerval. Habillés en noir, ses membres ont fait un beau travail d’ensemble pour évoquer, en danse et en paroles, une catastrophe d’origine humaine, qui a détruit la civilisation sans éliminer la mauvaise habitude des survivants à trouver et à punir un bouc émissaire.
Dans « Doubles », qui a suivi, deux femmes et deux hommes de la compagnie Hapax, en blanc éclatant, ont créé une série d’instantanés, ou de duos plus longs, pour explorer la double nature humaine, notamment lorsque les deux hommes mènent un combat qui est en même temps une reconnaissance par chacun de la splendeur de l’autre.
La ressemblance de style entre les lycéens et les professionnels s’explique par l’implication de Pascal Giordano, intervenant auprès de l’Atelier, et directeur de Hapax.
Denis Mahaffey le 21/05/07Dans « Doubles », qui a suivi, deux femmes et deux hommes de la compagnie Hapax, en blanc éclatant, ont créé une série d’instantanés, ou de duos plus longs, pour explorer la double nature humaine, notamment lorsque les deux hommes mènent un combat qui est en même temps une reconnaissance par chacun de la splendeur de l’autre.
La ressemblance de style entre les lycéens et les professionnels s’explique par l’implication de Pascal Giordano, intervenant auprès de l’Atelier, et directeur de Hapax.